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Le dossier de presse des Championnats d'Europe


La préparation physique | Le jour J-1 "La pression monte" | Le jour J "Le jour le plus long"
Zoom sur la chambre d'appel | Les relations extérieures | Les petites manies de nos champions
Accueil du dossier de presse

La préparation physique


Jean-Pierre Cervetti
(médecin des équipes de France)

LA MICRO NUTRITION: UNE APPROCHE INNOVANTE
"Le trépieds de la réussite repose sur un bon équilibre physique, mental et nutritionnel". Le discours que tînt le Docteur Didier Chos lorsqu'il rencontra les cadres techniques de la Fédération reçu immédiatement un accueil favorable. "Claude Fauquet, le directeur des équipes de France a tout de suite eu une oreille attentive aux propositions que je lui ai faite", explique le micro nutricioniste. "De plus avec le Docteur Cervetti, comme avec tous les autres membres de l'encadrement technique et médical, il existe réelle synergie dans nos objectif".

FILTRES ET ROUAGES ESSENTIELS

Si le travail fut engagé dès fin 1995 avec le collectif français, l'année 97 permet de passer à la vitesse supérieure. "Avec deux bilans annuels, nous commençons à accumuler les données ce qui me permet d'affiner les besoins personnels de chaque nageurs", reprend le Docteur Chos. "La micro nutrition est un approche innovante de la diététique. Outre les sucres, graisses et protéines qui constituent le carburant nécessaire au corps pour fonctionner, celui-ci a également besoin de micro nutriment. Ceux-ci sont, si on peut comparer le corps humain au moteur d'une voiture, seraient les petits filtres, rouages, l'huile et le liquide de refroidissement qui lui permettraient de bien fonctionner. Prenons le fer par exemple, il peut être consommé en quantité suffisante dans son assiette et se retrouver en déficience dans l'organisme. L'inverse est tout a fait possible également". Et comme le métabolisme de chaque individu est sensiblement différent, l'importance d'un suivi personnalisé est d'autant plus important. Le Docteur Chos et l'encadrement médical s'attachent donc au moindre trouble, ostéo-articulaire, gastrique, infectieux, cutané ou neuro-psychologique, qui pourrait affecter le nageur. Et depuis trois ans maintenant, tout le monde peut observer l'apport bénéfique de ces options.

UN DISCOURS CLAIR

Les sportifs peuvent légitimement se poser des questions concernant une supplémentation nouvelle et avoir besoin de définir avec précision les frontières avec le dopage. "Avec Claude Fauquet et le Docteur Cervetti, nous avons été clairs au niveau de nos intentions et de la pédagogie concernant les bilans biologiques necessaires à la détermination de leurs besoins individuels. En aucune manière la micro nutrition ne peut être assimilée à un dopage légal. Elle représente au contraire une prise en compte réelle des besoins personnels et individualisés du sportif de haut-niveau.et constitue une approche préventive de la possible intolérance à l'effort intensif. En cela, elle n'a pas pour objet d'augmenter le potentiel de performance des nageurs, mais d'optimiser ses capacités réelles. Nous n'imposons rien au nageur", tient-il à préciser. "Nous leur avons exposé clairement le projet et ses implications tout en laissant notre porte ouverte à toutes leurs questions. Ce dialogue est très important. Il est inutile que nous leur proposition quelque chose et qu'il l'accepte pour nous faire plaisir. Au bout du compte, nous n'en aurions pas les résultats escompté". Avec comme objectif majeur les Jeux Olympiques de Sydney, l'équipe de France s'est mis les meilleures cartes possibles dans son jeu. "Avec notre vécu récent, nous observons certains effets particuliers qu'il est nécessaire de mieux comprendre", conclut le Docteur Chos. "Le stage de la Guadeloupe dans sa durée (trois semaines) et dans des conditions climatiques difficiles n'a peut-être pas été aussi bénéfique pour tous les nageurs. Nous nous sommes donnés un challenge avec certains nageurs tels que Jean-Christophe Sarnin. Ce qui s'est passé à Dunkerque n'est pas normal, j'espère le voir à son meilleur niveau à Millau".
Les stages préparatifs a toute grande compétition sont sans nul doute possible des moments privilégiés pour un encadrement médical. "En ce qui concerne la préparation médicale pour les championnats d'Europe d'Istanbul, nous sommes dans la continuité de ce qui avait été annoncé précédemment à Vittel", explique le Docteur Jean-Pierre Cervetti. "Sur les lieux de stage, nous assurons un suivi médical standard à savoir tout ce qui concerne la médecine générale et la micro-traumatologie". Reste que comme le précisait déjà le médecin des équipes de France dans les colonnes du Natation Magazine de janvier dernier ce suivi médical existe depuis environ vingt ans et montre le soucis de la Fédération Française de Natation d'anticiper la politique que souhaite instaurer la Législateur et le mouvement sportif.

Christophe Cozzolino
(Kiné. des équipes de France)

UN PROGRAMME TYPE DEPUIS SÉVILLE
Un discours repris par Christophe Cozzolino, kinésithérapeute des équipe de France, qui a en charge la préparation physique des nageurs. "Depuis les championnats d'Europe de Séville, nous avons mis au point un programme d'échauffement, non pas personnalisé, mais commun aux membres du groupe", explique-t'il. "Certains nageurs le suivent encore aujourd'hui. Quelques-uns se déplaçant en vélo, une partie du travail d'échauffement est déjà entamé. Il faut alors le poursuivre en leur préparant un programme d'étirements actifs c'est-à-dire sans appuis". Une action axée sur les muscles antagonistes et travaillée sur la base d'étirement du muscle dans sa position naturelle, et ce dans ces laps de temps inférieurs à six secondes. Une méthode qui diffère dans les phases de récupération après l'effort. "A ce moment précis entrent en ligne de compte un ensemble de paramètres", poursuit Christophe Cozzolino. "Comme par exemple tout le travail de diététique entrepris depuis quelques temps déjà avec le Docteur Chos. Autre chose aussi, nous leur conseillons de bien boire et encore plus dans ces moments là". Mais le travail de récupération s'articule lui aussi autour de série d'étirements. "Ils sont bien évidemment différents de ceux préconisés lors des échauffements", reprend le kiné tricolore. "Les nageurs travaillent un peu plus les parties et muscles du corps qui ont été sollicités dans le but de les décontracter". Et dans ce cas de figure, et ce à l'inverse des étirements actifs, c'est un agent extérieur qui aide à l'amélioration de l'amplitude articulaire (pesanteur, sol, partenaire, entraîneur...). "A partir de là, j'interviens moins sauf bien sûr si un nageur à besoin de moi pour réaliser un exercice", explique Christophe Cozzolino. "Je supervise et j'interviens pour corriger la position de travail si celle-ci n'est pas bonne ou alors si le sportif est un peu dispersé".

"LES METTRE EN CONFIANCE"

Reste un moment très important dans la vie d'un nageur - ou tout au moins dans sa récupération - celui où il se retrouve sur la table à massage. Un endroit où un tennisman tel que André Agassi sait rester des heures durant jusqu'à s'y endormir. "C'est un instant très important, très convivial entre le nageur et nous", poursuit-il. "Lors de ce moment de détente, nous nous efforçons de les mettre en confiance. Pour le reste tout dépend de l'individu. Certains préfèrent se faire masser seuls. D'autres, à l'inverse, aiment mieux se retrouver en groupe pour discuter. Mais comme je viens de le dire, c'est le choix de tout à chacun". Si le grand avantage d'un stage, tel que celui qui s'est tenu en juin dernier à Bombasne, est de pouvoir, sans mauvais jeu de mots, avoir les nageurs sous la main, ce travail d'assouplissement et d'étirements doit être poursuivi quotidiennement. "C'est le message que nous voulons faire passer", conclut Christophe Cozzolino. "Dans l'ensemble, les nageurs en ont réellement très bien compris la nécessité". En effet, les qualités de souplesse régressent très rapidement et ce travail journalier devient donc essentiel d'autant que cet entraînement permet une action préventive efficace.

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Le Jour J-1 "La pression monte"
Odile ARBOLÈS-SOUCHON (à découvrir également sur le magazine : Karine Brémond & Virginie Dedieu)


UN TOUR DE CHAUFFE
Quid du dernier jour qui précède celui même de la compétition? Un journée banale? Vingt-quatre d'attente intense? Tout à chacun vit ces ultimes instants à sa manière. "Pour ma part, je revois la routine du lendemain", explique Odile Arboles-Souchon. "Je prend le temps de me remettre en mémoire chaque geste de mon plongeon. En définitive, je fais un peu d'imagerie". Il peut paraître un tant soit peu cavalier d'en appeler à une quelconque similitude avec le warm-up d'une Formule-1, mais bon, cela peut y ressembler par certains aspects... La plongeuse du V.G.A. Saint-Maur n'est en tout cas du style bileuse. "Je mets cinq bonnes minutes à m'endormir la veille d'une compétition et généralement je passe une bonne nuit", reprend Odile qui avoue cependant aimer une certaine quiétude dans ces moments: "Je ne recherche pas la foule", poursuit-elle. "J'apprécie être tranquille. J'écoute calmement de la musique". Une préparation au grand rendez-vous qui se met en route au fil des heures de lé journée.

UNE APPROCHE DIFFÉRENTE

Quant au plongeon synchronisé dont Odile partage la destinée avec Julie Danaux, sa camarade de club, l'approche de la compétition est toute différente. "Si en solo, j'ai donc installé ma propre routine", poursuit-elle. "Nous ne pouvons pas avoir la même approche pour ce type d'épreuve. Avec Julie, nous discutons beaucoup et nous répétons nos sauts en virtuel. Nous le faisons toutes les deux en même temps et, pour savoir si nous sommes bien "synchro", nous convenons de petits bruits suivant les différentes phases des figures". Comme quoi, il vaut mieux bien s'entendre dans ces cas là.

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Le Jour J "Le jour le plus long"
Stéphane LECAT (à découvrir également sur le magazine : Myriam Lignot & Julie Danaux)


SOCIABLE... SUR LA BERGE
Avec la naissance toute récente du petit Benjamin, Stéphane Lecat ne doit pas avoir perdu l'habitude de préparer son sac. Sauf que, pour Istanbul, pas question de prévoir couches, lingettes ou autres laits corporels, mais plutôt de quoi nager vingt-cinq bornes. C'est pas tout à fait la même histoire. "Le jour de la compétition, je ne suis pas stressé. Ce n'est pas dans ma nature et je commence à engranger pas mal d'expérience", explique Stéphane. "Comme je suis du matin, je me réveille toujours avant la sonnerie et je ne change pas mes habitudes. Je me lève trois heures avant le départ, un petit déjeuné bien équilibré et c'est parti". En fait, tout ce qui concerne les ravitaillements et ce que nous qualifierons de "soucis d'intendance" est prêt depuis la veille.
ÉVITER TOUTE DISPERSION
Si la reconnaissance du parcours n'est pas interdite, le fondeur français connaît déjà plus ou moins le parcours de l'épreuve. De quoi avoir l'esprit dégagé à l'approche du départ. "Dans ces moments, je préfère rester seul ou alors uniquement avec les gens qui doivent vraiment être avec moi. Je n'aime pas me disperser", explique-t'il. "Mais attendez! Je discute aussi avec les autres nageurs. Je suis quelqu'un de très sociable... sur les berges". Dans l'eau, l'âme du compétiteur reprend le dessus et c'est Dieu pour tous et chacun pour soi. Les derniers moments ? "Je pense à mon plan de course, à ce que j'ai à faire et aussi à ne pas faire", conclut Stéphane. Et sur ce coup-là, c'est papa-Lecat qui a droit au bain.

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Zoom sur la chambre d'appel
Xavier MARCHAND & Gilles EMPTOZ-LACOTE (à découvrir également sur le magazine : Rachel Le Bozec & Roxana Maracineanu)


Xavier MARCHAND

UN PASSAGE OBLIGÉ

Si Zébulon avait fait une carrière de nageur, il n'aurait sans doute pas dépareillé en chambre d'appel. "A cet instant, vous pouvez rencontrer toute sorte de comportement, du plus calme au plus exubérant", explique Xavier Marchand. "Certains se concentrent et ne parlent à personne, d'autres discutent entre eux ou sautent un peu partout". Comme quoi le camarade de Pollux eut pu être à sa place. Et qu'en est-il de cette légende qui veut qu'une course se perde ou se gagne en chambre d'appel? "Je ne crois pas. Toutefois, et ce seulement à mon avis, ce passage obligé compte entre 30 et 40% dans le résultat de la course", confie le Toulousain. "Mais quelque part, c'est normal d'y passer alors..." Alors pas la peine de s'en faire puisque de toute façon, personne ne peut y échapper.

LE FRISSON DES JEUX

Toutefois, le nageur du T.O.E.C. concède que la pression croit suivant l'importance du championnat. "L'approche est différente, mais les Jeux d'Atlanta m'ont vraiment impressionné", souligne-t'il. "Comme je n'avais pas vraiment de chance de faire un podium, j'ai vraiment eu l'occasion d'observer ce qui se passait autour de moi. C'est vraiment un tout autre univers. Il y a déjà un tel fossé entre les Mondiaux que j'ai vécu à Rome en 1994 et les J.O.. C'est géant!" Quoi qu'il en soit, Xavier Marchand semble apprécier ces moments intenses. "J'aime beaucoup ces moments là", conclue lui-même Xavier Marchand "Il y a des petits regards qui se lancent. On sent bien que ça commence à chauffer et que dans quelques minutes ça va partir".
Gilles EMPTOZ-LACOTE

POUR 50% DANS LE RÉSULTAT

"Dès mon arrivée sur les lieux du site de la compétition, j'ai déjà choisi un point de recueillement où je vais systématique me retrouver après chaque plongeon". Pour Gilles Emptoz-Lacote, les quelques minutes qui vont précéder un saut sont plus qu'importantes, essentielles. "A cet instant, je suis assez concentré", explique le pensionnaire de A.S. Monaco. "Je sens une petite tension, mais c'est quant même un monde à part". Reste que le plongeur français avoue que si ce moment est un peu flou dans son bon déroulement, le risque de passer à travers est plus important.

DIFFÉRENT POUR LE "SYNCHRO"

Si Gilles Emptoz-Lacote préfère donc la tranquillité lors de ses sauts en solo, pas question d'agir de la même façon lorsqu'il saute avec Frédéric Pierre. "En "synchronisé", l'approche est tout à fait différente", explique-t'il. "Nous ne pouvons pas rester chacun de notre coté. Dans ce cas, Fréd' et moi choisissons ensemble un endroit où nous pourrons nous préparer au mieux et discuter de la compétition". En effet, autant être bien calé dans une épreuve où ce sport individuel se transforme pour un temps en sport d'équipe . Toutefois, la concentration n'est pas toujours facile à trouver. "Ces cinq dernières minutes servent beaucoup", conclue-t'il. "Mais au cours de certaines compétitions, c'est plus difficile. Vous avez parfois des sauts de démonstrations ou des plongeons comiques avec des clowns Dans ces moments là, ce n'est pas vraiment facile". Comme quoi, il ne suffit pas de coincer la bulle, mais de bien savoir s'y enfermer.

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Les relations extérieures
Yann De FABRIQUE (à découvrir également sur le magazine : Romain Barnier, Stephan Perrot & Yohann Bernard)


PARLER DE LA VIE QUOTIDIENNE
Si vous voulez discuter avec Yann De Fabrique n'oubliez pas le décalage horaire car, s'il défend bien les couleurs de l'A.C. Boulogne-Billancourt, c'est au États-Unis qu'il faut chercher à le joindre. Dans ces conditions, les relations avec les camarades restés au pays sont encore plus difficile que pour les nageurs nageant dans l'Hexagone. "J'ai mes amis qui sont aux U.S.A., mais bien évidemment, j'en ai toujours gardé en France", explique Yann De Fabrique. "Je crois que pour la France le décalage horaire est de deux heures avec Istanbul. Ce qui devrait en faire huit avec les États-Unis".

LA PASSION AVANT TOUT

Mais alors comment parvenir à discuter un peu? "Généralement, ma copine m'appelle, mais comme avec mes amis, nous ne discutons jamais de la compétition", poursuit Yann qui, à l'image de Stephan Perrot préfère échapper à l'ambiance de la compétition. "Nos compétitions tournent toujours autour de la vie de tout les jours, de ce qu'ils font en ce moment. Pour moi, la natation doit rester avant tout un plaisir et ne jamais devenir une contrainte". Pas question alors pour Yann De Fabrique de devenir un "pointeur" du bord des piscines. La natation rime avec passion, mais pas avec obligation. Si le nageur français prend très au sérieux ces prochains championnats d'Europe, il ne se laissera pas envahir par le quotidien de la compétition. Une petit visite du Souk sera sans doute à son programme, mais aussi des retrouvailles avec ses amis. Une chose est cependant certaine: ce ne sera pas pour discuter des entraînement ou de la course.

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Les petites manies
Myriam LIGNOT (à découvrir également sur le magazine : Franck Esposito, Odile Arbolès-Souchon & Lionel Moreau)


ALORS-LÀ, PAS VRAIMENT!
Appellez-les superstitions, manies ou "gri-gri", vous tomberez toujours dans votre entourage sur quelqu'un qui vous avouera d'emblée préférer rester coucher un vendredi 13 ou alors profiter de cette date que certains qualifient de "magique" pour parfaire sa collection de billet de loterie. Mais alors d'autres... Si au détour d'une conversation vous abordez la question avec Myriam Lignot en lui demandant si passer sous une échelle ou croiser un chat noir lui poserai un quelconque problème, la nageuse de l'équipe de France de natation synchronisé ne vous éclate pas au nez, rit de bon coeur et longtemps. Mais pas de problème, ces filles là ont du souffle. "Non! Non! Je n'ai pas peur des chats noirs", reprend Myriam qui avoue juste posséder quelques toutes petites manies: "Elles sont vraiment minimes. J'aime bien me lever tôt pour être prête longtemps en avance et je me répète plusieurs fois le ballet dans la tête. Je ne sais pas trop quoi vous dire d'autre". Et pourtant, il reste bien encore un dernier petit détail.

LES PINCE-NEZ

Le syndrome du pince-nez. Non, sans rire, parlez d'un syndrome serait plus qu'osé, mais dans ce cas-là, la Française concédera bien que cela ressemble beaucoup à une petite manie. "C'est exact que j'emmène toujours avec moi plein de pince-nez", explique-t'elle. "Mais c'est plus par peur d'en oublier que pour tout autre chose (Rires)". Comme quoi, si l'on prend le temps de bien chercher, toute le monde se découvre bien un petit quelque chose.

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